Nous vous avons laissés avec du riz et de la viande plein les yeux. Cette semaine on continue notre balade au marché avec les épices, les légumes et des inclassables…
Une fois qu’on a le riz, la viande, place aux épices et aux herbes, qui sont aussi importantes que le reste, la cuisine asiatique étant basée sur un mélange d’arômes et de saveurs avant tout.
On trouve donc plein d’épices séchées ou pas, en sachets.
Voici de la pâte de piments, pour les plus courageux. Ensuite on a les piments de toutes les couleurs avec le gingembre à droite sur la photo. Enfin on a du rotin. Oui, les Laotiens font leurs meubles en rotin comme nous, mais ils le cuisinent aussi ! On le retrouve dans différents plats, salades, ou dans les sauces…
Avec ça les légumes, toujours bien choisis pour plus de saveurs et jouer sur les textures. Après les classiques, tomates, concombres, aubergines, ail et oignons, on trouve la fleur et les feuilles de bananiers. De la fleur on enlève les grands pétales violets, mais pour autant, le coeur n’a pas trop de goût en soupe. A voir si c’est différent autrement. La feuille sert surtout comme assiette, cuillère (ils ont des pliages magiques!) ou aussi en emballage pour conserver au chaud certains mets achetés dans la rue.
Là ce sont des pousses de bambou. Soit ils les cuisinent directement, soit ils les font sécher puis mijoter. Bon, pareil que la fleur de bananier, c’est pas top. Au final ce sont des légumes que l’on mange quand on est vraiment perdu au beau milieu de la jungle depuis des heures, voire des jours !
Le potiron on le retrouve beaucoup, dans des plats frits et dans des soupes. C’est assez rigolo pour nous, un légume qui ne se mange plus si souvent que ça, sauf chez nos grand-mères !
Le maïs se trouve dans tous les marchés et est un incontournable de lastreet food (cuisine de rue). Grillé et assaisonné de poudre de piment c’est un régal !
Après tout ça, il y a les sucreries. Ici le sucre de canne se mange en bloc. Il cuit avec le célèbre sticky rice et du lait de coco. Il est ensuite emballé dans une feuille de bananier. Un délice à manger sur le pouce! De même que le Khaoh larm. Du sticky rice en bambou, préparé avant avec du sucre et du lait de coco. C’est pas mauvais du tout !
Et puis il y a les inclassables pour nous Occidentaux. Les insectes sont célèbres dans toute l’Asie. Voici ceux que nous avons goûtés, des larves de je ne sais quoi. Dans la bouche ça glisse tellement c’est frit dans l’huile. L’extérieur est croquant mais pas assez, trop long à mastiquer et l’intérieur sans grand intérêt. Il paraîtrait que les insectes sont remplis de protéines et de bienfaits pour la santé. Ok, mais rajoutez-y du goût ! Ah oui on oubliait, certains insectes comme les sauterelles donnent la sensation agréable d’avoir une aile coincée entre les dents !
Ca vous tente?
Voilà une bonne partie de ce que l’on peut trouver sur les marchés au Laos. Il y a aussi tout le mobilier et les ustensiles de cuisine ainsi que les fournitures pour les cérémonies religieuses. Pour ce qui est de l’artisanat, il est dans le sac de Mado !
Nous, on quitte le marché avec une faim de loup et du sticky rice in bamboo dans les mains!
